Andrew. L'un des hommes de la vie de Charlotte. Elle ne peut pas se passer de lui, elle en a tellement besoin. Il est son confident, celui à qui elle raconte tout. Il était comme un frère pour elle il y a quelques années. À présent ses sentiments à son égard sont complexes. Elle n'aime pas le voir avec d'autres femmes, elle ne veut pas que qui que ce soit sinise dans leur relation. Non, elle refuse tout concurrence, d'ailleurs elle sait montrer les crocs quand il le faut. Elle n'hésite pas à être méchante s'il le faut. Cela fait à présent quelques jours qu'ils ne se sont pas donnés de nouvelles. Cela peine Charlotte. Elle ne cesse de penser à lui que cela l'empêche même d'écrire sa chronique. La relation avec son boss ne l'intéresse même plus, il n'y a qu'Andrew qui compte. C'est la seule personne qu'elle a envie de voir pour le moment, alors lorsqu'ils s'organisent une visite au Louvre elle ne peut que sauter sur l'occasion. Heureuse, elle se prépare enfilant un chemise à carreaux rouge et noir, un jean brut et une paire de basket couleur nuit. C'est avec un immense sourire sur le visage qu'elle quitte le loft pour trottiner et chantonner. Elle est heureuse parce qu'elle va passer du temps avec lui. Andrew. Comment pourrait-elle vivre sans lui ? C'est tout bonnement impossible. Alors quand elle le voit elle se jette dans ses bras, en profitant de se contact elle hume son odeur. Il sent toujours aussi bon. "Coucou le plus beau. Je vais bien puisque tu es là. Moi aussi je suis heureuse de te voir."  

Charlotte est comblée. Elle se retrouve avec son meilleur-ami Andrew. Enfin elle va pouvoir partager un instant avec lui sans être dérangé par qui que ce soit. Elle déteste voir des filles qui lui tournent autour. Cela lui donne la nausée. Elle a peur de le perdre un jour à cause de cela. Que fera t-elle s'il se trouve une fiancée ? Cela est inimaginable pour elle et pourtant elle sait comme il est gentil, doux, protecteur, parfait à ses yeux. Elle en oublie même son patron tant elle l'aime. Trouveras-t-elle le courage de le lui dire un jour ? Alors dans ses pensées elle soupire. Elle aimerait avoir le courage de lui parler de ses sentiments à son égard mais cela lui semble insurmontable ... Alors elle se contente d'être la meilleure amie idéal, bien qu'elle scrute autour d'elle pour voir si des jeunes femmes reluquent son Andrew. Quand il lui demande pourquoi le Louvre un sourire se dessine sur son visage. "Parce qu'il y a le radeau de la méduse, la Joconde & les noces de Cana." Son sourire se forge davantage. "Mes tableaux préférés." Elle plonge un instant dans ses yeux puis elle ajoute : "Tu n'aimes pas le Louvre ?" Heureusement il lui dit que c'est une bonne idée. Heureuse Charlotte sautille sur place avant de déposer un baiser sur la joue de son meilleur-ami. "Aller, encore un peu de patiente et c'est à nous." Ils auraient pu passer plus rapidement en prenant la seconde entrée du Louvre mais ils ont décidé de passer par les pyramides. Puis il lui demande comment ça va au boulot, son sourire se crispe alors qu'elle lui dit : "Rien de nouveau. Mon patron est sans cesse sur mon dos. J'ai fini mon article, il ne m'a toujours pas répondu pour savoir s'il va le publier ou non." Elle hausse les épaules avant d'ajouter : "Et toi rien de nouveau ? Tu m'as tellement manqué." Ses mots sont sorties tout simplement.

Elle peut renifler son odeur discrètement alors qu'elle se retrouve dans ses bras. Charlotte est tellement heureuse en cet instant qu'elle croit pouvoir voler parmi les nuages. Elle a enfin Andrew pour elle toute seule. Personne ne va s'interposer entre eux pour les empêcher de discuter. Déposant un doux baiser sur sa joue, elle prend sa main instinctivement alors qu'ils font la queue. "Tu sais, on aurait pu éviter toute cette file d'attente si on avait pris la seconde entrée, mais je dois avouer que c'est la classe de passer par les pyramides !" Elle lui offre son plus jolie sourire alors qu'ils avancent à pas d'escargots. "OH ! Après il faut qu'on aille chez Apple, je dois voir un truc pour mon téléphone, d'ailleurs je pense m'offrir l'apple watch." Elle parle beaucoup comme chaque fois qu'elle est heureuse et cela n'arrive pas avec beaucoup de personnes. Surtout avec Andrew. L'homme de sa vie. Elle hésite à lui dévoiler ses sentiments. & si elle le perdait ? Elle ne pourrait jamais s'en remettre. Alors elle se contente d'une simple amitié même si leurs gestes sont plus tendres l'un envers l'autre. Sautillant sur place un sourire plaqué sur son visage elle lui répond : "Je suis une artiste monsieur O'Connors." Elle s'esclaffe de rire quand il en vient à son patron. En l'espace d'un instant son sourire se fige. "C'est selon ses humeurs ... Il est très lunatique tu sais. Ne gâchons pas la journée à parler boulot." Elle lui embrasse la joue quand ils passent enfin. "Te voici chez-moi. Je passe la plupart de mon temps seule à trainer ici quand je le peux. Je suis presque du décor !"

Le temps est parfait. Il y a du soleil, avec un léger vent chaud, idéal pour faire la queue pour entrer au Louvre. Elle sourit bêtement, tenant toujours la main de son Andrew. Elle l'aime tellement. Chaque fois qu'ils se touchent il y a de l'électricité dans l'air. Elle aimerait pourtant beaucoup plus ... Ils sont si proches et parfois si loins l'un de l'autre. Elle n'arrive pas à exprimer leur relation. Sont-ils que de simples amis ? Si c'est le cas, de vrais amis se dévorent des yeux et se tiennent la main ? Non, elle doit se tromper. C 'est elle qui le dévore des yeux et non l'inverse. Elle se demande si elle doit continuer de lui tenir la main quand ils entrent enfin. Serrant sa main encore plus fort elle se penche vers lui pour lui dire : "On reste regroupire ! Sinon on va se perdre." Alors qu'elle le lui annonce elle ne peut s'empêcher de fixer ses lèvres aussi juteuses. Alors dans un élan de folie elle dépose un baiser à la commissure de ses lèvres. Détournant le regard, elle fixe une statue sans se soucier de quelle époque elle est issue. Charlotte est bien trop perturbée parce qu'il vient de se passer. Elle essaye de faire l'indifférente, mais cela avec mal. Elle acquiesce seulement lorsqu'il lui parle parce qu'elle est incapable de lui répondre, la gorge nouée.

L’amour. Charlotte connait. Elle est très amoureuse de son meilleur ami et il est de plus en plus difficile pour elle de le cacher. Elle aimerait être dans ses bras en permanence. Elle aimerait qu’il l’embrasse aussi, un doux baiser déposer comme un papillon qui se poserait sur ses lèvres. Pourtant rien ne se passe … Que faut-il qu’elle fasse pour qu’il comprenne qu’elle est amoureuse de lui ? En même temps elle n’ose pas vraiment se lancer … Pourquoi ? Elle a peur de perdre son meilleur ami. Imagions qu’ils ne soient pas fait l’un pour l’autre ? Comment fera t-elle pour retrouver son meilleur ami, Andrew ? Tout se bousculerait si elle l’embrassait. Pourtant elle ne peut défaire son regard qui se pose dans ses yeux puis sur les lèvres de Drewni. Elle se moque de l’endroit où ils se trouvent à présent. Elle oublie le musée, la foule, elle est stoppée nette. Des secondes s’écoulent avant qu’elle ne dépose un baiser à la commissure de ses lèvres. Elle s’empourpre, reculant d’un pas. Elle n’est pas honte, elle est juste trop timide pour affronter son regard. Comment va-t-il réagir ? Elle est prête à s’excuser quand ce qu’elle rêvait devient réalité. « Andrew. » Souffle-t-elle après avoir échangé ce baiser. Déposant son front contre le sien, elle lui murmure : « Je t’aime depuis toujours. »