J'ouvrais un œil, tournant ma tête, difficilement c'est vrai, vers le réveil. Il n'était même pas encore 8h... C'était très rare que je fasse des grasses matinées, en général j'étais debout très tôt. Aujourd'hui encore... Je poussais un petit soupir, avant de m'extirper du lit et des draps. Avant mon arrivée en France, il y a de cela quelques années, je n'étais pas particulièrement fan du café, mais on s'y fait, et disons que ça aide à tenir durant la journée. C'était devenu un réflexe de commencer sa journée par une bonne tasse de café bien fumante, que je ne pouvais plus m'en passer. 8h10. J'avalais le reste de café qui se trouvait dans ma tasse, en une seule gorgée, avant de passer rapidement sous la douche, en rentrant j'allais devoir en prendre une autre d'ailleurs... Puis j'enfilais une tenue de sport, un jogging avec un sweat à capuche, les températures de si bonne heure n'étaient jamais très élevées. J'avalais rapidement des barres de céréales, au moins pour tenir le coup jusqu'à mon retour. Il ne me manquait plus que mon baladeur et mes écouteurs, et j'étais prêt. Il n'y avait rien de mieux que de commencer sa journée par un petit jogging, de quoi vous mettre de bonne humeur. Je descendis les escaliers de l'immeuble où je vivais, et une fois dehors, je constatais qu'il faisait énormément de brouillard. Heureusement que j'avais pris ce sweat. Je pris la route vers le jardin du Moulin-de-la-pointe, qui était un endroit assez calme, surtout de si bonne heure. La plupart des parisiens vont au travail, et les autres sont encore couchés, c'était vraiment l'heure parfaite. Un rythme des Imagine Dragons dans les oreilles, et je suis parti. Je n'habitais pas très loin du parc, et je ne mis que très peu de temps pour y arriver, une bonne demi-heure de course. Je sais que j'allais rejoindre Dylan d'ici quelques minutes, nous avions pris l'habitude de courir ensemble. Quasiment tous les matins, on s'y croisait. Ça ne pouvait être que plus entraînant de courir à deux, non? A force de se voir, nous avions fini par discuter, et désormais nous avions l'habitude de nous rejoindre à l'entrée de ce beau jardin, ou parfois même dans d'autres parcs, pour courir ensemble. En général, on en profitait pour aller boire un café après, un bon petit programme non? Je m'approchais de l'endroit où nous attendions. Dylan était déjà là, alors que je n'étais plus qu'à quelques pas d'elle, j'enlevais les écouteurs de mes oreilles. Un petit sourire sur les lèvres, je regardais Dylan.

Alors? Tu te sens prête?

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Cela faisait déjà quelque temps que j'avais pris l'habitude d'aller courir. Cela faisait beaucoup de bien, permet de décompresser surtout avec le style de vie que nous avions maintenant. Toujours à courir à droite et à gauche. Prendre du temps pour soi ce n'était pas à négliger. Alors j'avais pris l'habitude de me lever plus tôt avant d'aller au boulot et de pouvoir profiter. Je courais tranquillement, faisant de petites foulées histoire de me motiver un peu avant de rejoindre Dylan. Je ne vivais pas très loin de ce beau parc, et j'y rejoins très rapidement mon amie. Un sourire aux lèvres, je m'approchais d'elle, enlevant les écouteurs de mes oreilles. J'étais content de la voir, cette fille était pleine de pep's et d'entrain, pétillante à souhait, et il n'y avait rien de mieux que la voir pour te motiver. Apparemment, elle se préparait également, je la surpris en plein étirement. Nous commencions tranquillement par de petites foulées le long des allées quasi-vides du parc. Je tournais ma tête vers elle.
Je pense que tu connais déjà la réponse... Couché tard et levé tôt. L'avantage c'est qu'à peine tu poses la tête sur l'oreiller au soir, tu t'endormes. Et toi? Nuit courte aussi, j'imagine?
Le temps n'était vraiment pas terrible, comme souvent le matin à Paris, il arrivait parfois que ça se lève. Peut être que nous aurons cette chance lorsque l'on aura fini notre course. Boire un petit café sous les rayons de soleil, il n'y avait rien de mieux. J'avais l'habitude, ayant vécu toute ma vie à Londres, le temps n'était pas forcément mieux qu'à Paris. Il fallait se contenter de ce que l'on avait. D'ailleurs Dylan fit justement une remarque sur le temps. Je hochais la tête avec elle.
Je suis du même avis que toi... Malheureusement ici, on est obligé de s'y faire. Tant qu'il ne pleut pas, on va s'en contenter.
Je continuais de courir à ses côtés, essayant de contrôler mon souffle et de caler mes foulées aux siennes. C'était toujours ça la difficulté, prendre le temps de bien inspirer et expirer pour éviter le point de côté, et de ne plus réussir à courir. Je tournais de nouveau ma tête vers Dylan.
Et le boulot, au faites, comment ça se passe?

Spoiler:

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